Wir tragen eure Krise nicht!
In der Coronapandemie zeigt sich deutlich: Das Leben vieler Menschen wird geopfert, um weiterhin unaufhaltsam die Profitmaschine der Besitzenden in Gang zu halten – anstatt die Pandemie auf Basis von medizinischem Wissen radikal und solidarisch zugunsten aller einzudämmen.
Die gegenwärtige Pandemie trifft jene Menschen am härtesten, die auf den öffentlichen Verkehr angewiesen sind, die auf engem Raum arbeiten müssen, die in einem Mehrgenerationenhaushalt wohnen oder gar in Lagern oder in Gefangenschaft leben müssen. Als ob dies nicht genug wäre, werden viele Arbeitende ihrer Existenzgrundlage beraubt, ohne jegliche finanzielle Absicherung. Für Chefs sind Massenentlassungen eine Massnahme um ihre Stellung in der Wirtschaft zu sichern. Dabei ist es ihnen egal, wenn dadurch vielen Menschen die Lebensgrundlage unter den Füssen weggezogen wird. Bei der Swiss gab es sogar Massenentlassungen, nachdem der Bund ihnen 1.5 Milliarden Franken als Absicherung ausgesprochen hat. Im Gegenzug hat sich die Spitze der Swiss absurd hohe Dividenden auszahlen lassen.
Ansteckungen mit dem Covid-19 Virus sind – nebst den älteren Generationen – besonders für Menschen mit einem grossen Risiko verbunden, die an einer Vorerkrankung leiden und einen mangelnden Zugang zur gesundheitlichen Pflege haben.
Global zeigt sich, dass vor allem die Klasse der Lohnabhängigen in Jobs arbeiten muss, die zu sogenannten Vorerkrankungen führen, die zu wenig Lohn abwerfen, als dass eine gesunde Ernährung und eine genügende Gesundheitsvorsorge möglich wäre. Oder aber sogar, dass viele Menschen schlicht mit dem Verlust ihrer Arbeit alleine auf der Strasse stehen gelassen werden. Besonders betroffen sind dabei Menschen, die rassistischer und sexistischer Diskriminierung ausgesetzt sind. Welche sich nicht zuletzt, auch in der jeweiligen ökonomischen Situation widerspiegelt. Menschen, die unter strukturellem Rassimus leiden, haben noch mehr Mühe einen Job zu finden und FTIQ Personen, die zuhause im Home Office arbeiten, leiden neben all der unbezahlten Carearbeit die sie leisten, vermehrt unter häuslicher Gewalt . Und Arbeiterinnen im Gesundheitswesen riskieren tag täglich ihr Leben bei der Pflege von Covid-19 Patient*innen, welches immernoch kaputtgespart und weiter privatisiert wird.
All dies macht offensichtlich, dass die aktuelle Pandemielage eine Krise ist, die bestehende Unterdrückungsformen verstärkt und die Wiedersprüche unseres Systems noch offener zu Tage treten lässt. Und es auf die Menschen abgewälzt wird, die am meisten darunter leiden.
Mir sind hässig!
Diese Pandemie führt uns klar vor Augen, dass das kapitalistische System für die allermeisten kein befriedigendes, gesundes und sicheres Leben zu bieten hat. Täglich sehen wir, dass diese Wirtschafts- und Gesellschaftsform nicht zum Wohle der Menschen da ist, sondern dass der Profit im Kapitalismus über der Gesundheit steht!
Somit ist offensichtlich, dass ein gutes Leben für alle nur jenseits des Kapitalismus möglich ist.
Als Revolutionär*innen kämpfen wir dafür, dass die Coronapandemie nicht auf die untere Klasse abgewälzt wird. Es ist an uns, Druck von unten aufzubauen, die Unmenschlichkeit dieses Systems aufzuzeigen und dieses unmittelbar anzugreifen. Dass dies möglich ist, zeigt sich überall auf der Welt in unterschiedlichsten Formen:
– Im März 2020 haben Streiks im Tessin dazu geführt, dass die Arbeit auf den Baustellen eingestellt wurde.
– Im November 2020 nahmen sich in Indien 250 Millionen Menschen die Strasse, um für ihre Existenz während und nach der Krise zu kämpfen.
– Im März 2020 kam es in Italien zu massiven Gefängnisaufständen bis hin zu Massenfluchten, da ihnen jegliche Besuche und das Bewegen an der frischen Luft verboten wurde.
– Im Januar 2021 streikten ganze Schulklassen an einer Berufsschule in St.Gallen, da sie schlicht keinen Bock mehr hatten, ihre Gesundheit in den zu kleinen Räumen zu riskieren.
– Im März 2020 streikten Arbeiter*innen erfolgreich in Norditalien für angebrachte Schutzmassnahmen und bessere Arbeitsbedingungen während der Pandemie.
Der öffentliche Raum und die Strasse spielen während der momentanen globalen Krise eine zentrale Rolle und haben eine unabdingbare Relevanz. Es muss betroffenen Menschen möglich sein, ihre Kämpfe zu verbinden und diese auf die Strasse zu tragen, um der menschenfeindlichen Handhabung dieser Krise entgegenzuwirken. Zudem lassen wir nicht zu, dass sich reaktionäre und rechte Kräfte das politische Spielfeld in unsicheren Zeiten für ihre Propaganda zunutze machen.
- Vereint können wir alles stilllegen! Kämpfen wir von der Schule zur Pflege, von der Fabrik zu den Büros, von den Knästen bis hin zu den Asyllager!
Gemeinsam gegen den Kapitalismus! Für eine solidarische Gesellschaft fernab von Ausbeutung und Unterdrückung!
Wir tragen eure Krise nicht! Aus den oben genannten Gründen, und vielen mehr, gehen wir am 27. März 2021 gemeinsam mit Masken auf die Strasse. Um 15:00 auf dem Hardplatz in Zürich! Kommt alle, denn nur gemeinsam sind wir stark!
De Zemmeschluss!
Française
Nous n’endosserons pas votre crise !
La pandémie de Corona montre clairement que la vie de nombreuses personnes est sacrifiée pour faire tourner la machine à profits des nantis – au lieu de contenir la pandémie radicalement et solidairement sur la base des connaissances médicales pour le bien de tou.te.s.
La pandémie actuelle frappe plus durement les personnes qui dépendent des transports publics, qui doivent travailler dans des espaces confinés, qui vivent dans des ménages multigénérationnels, ou qui doivent même vivre dans des camps ou en captivité. Comme si cela ne suffisait pas, de nombreux travailleu.ses.rs sont privé.e.s de leurs moyens de subsistance, sans aucune sécurité financière. Pour les patrons, les licenciements massifs sont une mesure pour assurer leur position dans l’économie. Elles.Ils ne se soucient pas que les moyens de subsistance de nombreuses personnes soient supprimées. Chez Swiss, il y a même eu des licenciements massifs après que le gouvernement suisse leur a donné 1,5 milliard de francs comme garantie. En retour, les hauts responsables de Swiss ont reçu des dividendes absurdement élevées.
Les infections par le virus Covid-19 sont particulièrement risquées pour les personnes qui sont vulnérables et n’ont pas accès aux soins de santé.
Partout dans le monde il apparaît que c’est principalement la classe salariée qui doit travailler dans des emplois qui entraînent des conditions dites précaires, qui paient trop peu pour une alimentation saine et des soins de santé suffisants. Ou même que de nombreuses personnes se retrouvent tout simplement à la rue avec la perte de leur emploi. Les personnes exposées à la discrimination raciste et sexiste sont particulièrement touchées. Les personnes qui souffrent de racisme structurel ont encore plus de mal à trouver un emploi et les FTIQ qui pratiquent teletravail souffrent, en plus de toutes les tâches de soins supplémentaires, de plus en plus de violences domestiques. Et le personal soignant risque leur vie tous les jours en s’occupant des patient.e.s du programme Covid-19, qui continue d’être réduit et privatisé.
Tout ceci rend évident que la situation pandémique actuelle est une crise qui renforce les formes d’oppression existantes et rend les contradictions de notre système encore plus évidentes. Et elle est déversée sur les personnes qui souffrent le plus.
Nous sommes faché.e.s !
Cette pandémie nous démontre clairement que le système capitaliste n’offre pas de vie satisfaisante, saine et sûre à la grande majorité. Nous constatons chaque jour que ce système économique et social n’est pas pour le bien du peuple, mais que le profit prime sur la santé dans le capitalisme !
Il est donc évident qu’une bonne vie pour tou.te.s n’est possible qu’au-delà du capitalisme.
En tant que révolutionnaires, nous luttons pour que la pandémie de corona ne soit pas transmise à la classe inférieure. C’est à nous de faire pression depuis la base, de montrer l’inhumanité de ce système et de l’attaquer directement. Le fait que cela soit possible est démontré dans le monde entier sous des formes très diverses :
– En mars 2020, des grèves au Tessin ont entraîné la suspension des travaux sur les chantiers.
– En novembre 2020, 250 millions de personnes en Inde se sont réunies dans la rue afin de lutter pour leurs moyens de subsistance pendant et après la crise.
– En mars 2020, l’Italie a connu des émeutes massives dans les prisons, au point de provoquer des exodes massifs, car elles étaient interdites de toute visite et de tout déplacement à l’air libre.
– En janvier 2021, des classes entières d’une école professionnelle de Saint-Gall se sont mises en grève, car elles ne voulaient tout simplement plus risquer leur santé dans des salles trop petites.
– En mars 2020, les travailleurs se sont mis en grève avec succès dans le nord de l’Italie pour obtenir des mesures de protection appropriées et de meilleures conditions de travail pendant la pandémie.
L’espace public et la rue jouent un rôle central dans la crise mondiale actuelle et sont d’une pertinence indispensable. Les personnes touchées doivent pouvoir unir leurs forces et les faire visible dans la rue pour contrer la gestion anti-humaine de cette crise. En outre, nous ne permettrons pas aux forces réactionnaires de droite d’exploiter le terrain de jeu politique en période d’incertitude pour leur propagande.
Unis, nous pouvons tout arrêter ! Combattons ensemble : de l’école à l’hopitâl, de l’usine au bureau, de la prison au camp d’asile !
Ensemble contre le capitalisme ! Pour une société solidaire loin de l’exploitation et de l’oppression !
Nous n’endosserons pas votre crise ! Pour ces raisons, et bien d’autres encore, nous nous réunissons dans la rue avec des masques le 27 mars 2021.
A 15h00 sur la Hardplatz à Zürich
Español
¡No soportaremos su crisis!
La pandemia de Corona muestra claramente: se está sacrificando la vida de muchas personas para mantener la ganancia de la clase propietaria en lugar de contener radicalmente la pandemia sobre la base de los conocimientos médicos, solidari@ y en beneficio de tod@s.
La pandemia actual está afectando más a las personas que dependen del transporte público, que tienen que trabajar en espacios reducidos, que viven en hogares multigeneracionales o incluso que tienen que vivir en campamentos o en cautividad. Por si fuera poco, a much@s trabajador@s se les está roband@ su sustento, sin seguridad financiera. Para l@s empresari@s, los despidos masivos son una medida para asegurar su posición en la economía. No les importa que el sustento de muchas personas les sea arrancado de sus pies. En Swiss hubo incluso despidos masivos después de que el gobierno suizo les diera 1.500 millones de francos como garantía. A cambio, la gerencia de Swiss ha cobrado dividendos absurdamente altos.
Las infecciones por el virus Covid-19 -además de las generaciones mayores- son especialmente arriesgadas para las personas que tienen una enfermedad preexistente y carecen de acceso a la atención sanitaria.
A nivel mundial, es evidente que es sobre todo la clase proletaria que tiene que trabajar en empleos que conducen a enfermedades previas y que pagan demasiado poco para una alimentación sana y una atención sanitaria suficiente. O incluso que muchas personas se queden solas en la calle con la pérdida de sus empleos. Se ven especialmente afectadas las personas expuestas a la discriminación racista y sexista. Lo cual se refleja, entre otras cosas, en la respectiva situación económica. Las personas que sufren el racismo estructural tienen aún más problemas para encontrar un empleo. Las personas FTIQ que trabajan en casa y en oficina doméstica sufren más violencia doméstica además de todo el trabajo de cuidados no remunerado que realizan. Y l@s trabajador@s de la sanidad se juegan la vida cada día atendiendo a l@s pacientes de Covid-19 y trabajan en un sector que sigue siendo recortada y privatizada.
Todo esto hace evidente que la actual situación de pandemia es una crisis que refuerza las formas de opresión existentes y hace aún más evidentes las contradicciones de nuestro sistema.
¡Estamos enfada@s!
Esta pandemia nos demuestra claramente que el sistema capitalista no concede una vida satisfactoria, sana y segura a la gran mayoría. ¡Cada día vemos que este sistema económico y social no es para el bien del pueblo, sino que el beneficio está por encima de la salud en el capitalismo!
Por lo tanto, es obvio que una vida buena para tod@s no es posible en el capitalismo.
Como revolucionari@s, luchamos para que las consecuencias de la pandemia no sean transmitidas a la clase baja. Toque nosotr@s hacer presión desde abajo, mostrar la inhumanidad de este sistema y atacarlo directamente. Que esto es posible se está demostrando en todo el mundo de formas muy diversas:
– En marzo de 2020, las huelgas en el Tessin provocaron la suspensión de los trabajos en las obras.
– En noviembre de 2020, en la India 250 millones de personas salieron a la calle para luchar por sus medios de vida durante y después de la crisis.
– En marzo de 2020, en Italia se produjeron masivos motines en las cárceles hasta éxodos como consecuencia de la prohibición de cualquier tipo de visita o movimiento al aire libre.
– En enero de 2021, clases enteras de una escuela de formación profesional de St. Gallen se pusieron en huelga, porque sencillamente no querían seguir arriesgando su salud en unas aulas demasiado pequeñas.
– En marzo de 2020, en el norte de Italia, las trabajador@s se declararon en huelga con éxito para exigir medidas de protección adecuadas y mejores condiciones de trabajo durante la pandemia.
El espacio público y la calle desempeñan un rol central durante la actual crisis mundial y tienen una relevancia indispensable. Debe ser posible que l@s afectad@s unan sus luchas y las lleven a la calle para contrarrestar la gestión antihumana de esta crisis. Además, no permitiremos que las fuerzas reaccionarias y de derecha exploten la política en tiempos inciertos para su propaganda.
¡Unid@s, podemos cerrarlo todo! Luchemos desde las escuelas hasta el cuidado, desde las fábricas hasta las oficinas, desde las cárceles hasta los campos de asilo.
¡Junt@s contra el capitalismo! ¡Por una sociedad solidaria lejos de la explotación y la opresión!
¡No llevamos su crisis! Por las razones anteriores, y muchas más, iremos junt@s (con máscaras) a la calle: el 27 de marzo de 2021. A las 15:00 en la Hardplatz de Zúrich.
¡Venid tod@s, porque sólo junt@s somos fuertes!